San Francisco tremble. Revenu d’entre les morts, le comte Dracula est bien décidé à faire triompher le mal absolu. Pour parvenir à ses fins il manipule un candidat aux élections sénatoriales. Mais Jonathan Van Helsing et ses assistants n’ont pas vraiment l’intention de le laisser faire.
De nombreuses années après leur série Tomb of Dracula, Colan et Wolfman ressuscite Dracula et le mettent aux prises avec le descendant de la famille Van Helsing et ses acolytes, tous résolus à rayer les vampires de la surface de la terre. Le scénario est pour le moins simple, et ne ménage pas de réelles surprises. Dracula semble s’être échappé de ses dernières confrontations avec la famille Helsing et entreprend désormais de conquérir le monde politique. Si le personnage de Dracula est fourbe et manipulateur à souhait, force est de constater que ce nouvel opus est très manichéen, même si les good guys ne sont pas forcément des enfants de chœur.
Le dessin de Colan est au top. Ses crayonnés dynamiques, son sens de la mise en scène font mouche et se veulent le principal intérêt de ce nouvel opus. Le dessinateur n’a rien oublié de l’univers de Tomb of Dracula, et se surpasse même dans cette nouvelle série. Son Dracula rajeuni, revenu d’entre les morts, est une vraie réussite.
Concernant les caractéristiques vampiriques, on est dans la continuité de la série précédente. Van Helsing et ses comparses, incluant un ex-agent du KGB, une femme aveugle mi-vampire mi-humaine, un ancien mafioso et le descendant du Dr Seward luttent contre les vampires avec tout un arsenal de crucifix et pieux explosifs, spots lumineux et autres joyeusetés. Les vampires quant à eux sont à même de se transformer en chauve-souris, la morsure du vampire étant à même de transformer un être humain en une nouvelle créature de la nuit.
Un nouvel album qui vaut surtout par son dessin toujours aussi classieux, le scénario ne comportant rien de vraiment original ni surprenant.