Esther, Abel et Tres voyagent à bord d’un train pour le Vatican lorsqu’ils sont attaqués par un Methuselah venu venger le seigneur Gyula ! Au cours de l’affrontement, leur wagon est séparé du reste du train et voici nos amis contraints de poursuivre leur voyage à pied… La route pour le Vatican est semée d’embûches et le trio devra déjouer les ruses de vampires très puissants avant d’arriver à destination !
Les aventures du père Abel Nightroad se poursuivent avec ce second tome du manga. Après avoir mis un terme à l’existence du marquis de Hongrie, qui menaçait l’humanité toute entière, Très et Nightroad retournent donc au Vatican, emmenant avec eux sœur Esther. Niveau scénario ce second opus reprend exactement la suite du précédent volume. L’ambiance oscille toujours entre humour et tragique, le mélange n’étant pas forcément des plus maitrisés. A trop osciller entre les deux, le scénario perd rapidement en cohérence, même si certains éléments permettent de conserver un intérêt relatif à la série (la dualité de Nightroad en tête).
Le dessin est typique des productions manga actuelles. Le trait est fin et dynamique, mais manque régulièrement d’homogénéité, certains cases étant franchement grossière, l’inverse des scènes où intervient le Krsnik, qui sont aussi finement détaillées que graphiquement réussies.
On poursuit ici les bases du mythe tel qu’elles avaient été mise en scène dans le premier opus. Les vampires, ou Methuselah comme ils se nomment eux-même, sont des créatures avides de sang qui ont fait main-basse sur une partie de l’humanité. Leurs pouvoirs varient d’une créature à une autres, certains étant susceptible de se transformer à loisir. Ils craignent avant toute chose l’argent. L’une des rencontres que vont faire les héros dans ce volume met également en avant l’incroyable pouvoir du sang vampirique. Et, ce qui fait l’un des intérêts de la série, ce second opus voit également le Krsnik passer de nombreuses fois à l’action. Celui-ci se nourrit du sang des vampires, et possède des pouvoirs et un degré de résistance que les vampires normaux n’ont pas.
Un second tome dans la lignée directe du précédent, ni meilleur ni moins bon. Espérons que les prochains opus verront le récit prendre de l’ampleur, et le Krsnik prendre la place qui lui revient.