Après une scène pénible, qui les a déchirés, Muriel demande à Jiyae de quitter le manoir. La mort dans l’âme, elle s’y résout mais un étrange esprit lui conseille d’écouter son cœur avant de prendre une décision trop rapide. Ken ayant brusquement disparu, Eva semble très inquiète, mais les deux femmes parviennent à le retrouver et Jiyae remarque combien Eva est attachée à ce garçon. La jeune artiste commence à avoir des visions sur le passé de Muriel, elle voit pourquoi il est devenu ce qu’il est, apparemment à cause d’un trop grand amour…
Sous le choc de ces révélations, elle s’isole dans sa chambre, la pluie tombe, Muriel entre soudainement et la rejoint… Le lendemain, il lui lance un ultimatum, elle a quinze jours pour terminer son portrait, sinon elle devra partir quand même. Souriante, Jiyae, lui offre un bouquet de freesias, en langage des fleurs, cela signifie la pureté… On apprend quel est le marché passé entre Muriel et Eva. Jiyae accepte que Ken l’accompagne lorsqu’elle partira.
Dans ce tome, l’émotion est au paroxysme entre Muriel et Jiyae, lors de troublante nuit, il comprend enfin ce qu’il ressent pour elle mais ne l’admet pas et lui lance un ultimatum. Le plus émouvant est la réaction de la jeune femme, malgré la proposition cruelle de Muriel, elle lui avoue ses sentiments dans le langage des fleurs.
Le vampire, cruel, égoïste, qui jamais ne voulait s’attacher aux humains commence à disparaître derrière le vampire amoureux qui s’annonce. Il sait qu’il commence à s’attacher à Jiyae mais son cœur est mort. Comment un être tel que lui pourrait encore éprouver quelque chose ? Il se retranche derrière la cruauté et l’ironie pour masquer ses sentiments. Un être tel que lui ne peut s’enticher d’une faible humaine.
Le sort en est jeté, Lee So young, a su faire de ce cinquième tome le plus touchant de la série, car l’histoire s’est recentrée sur le vampire énigmatique et sur la jeune fille si émotive. Comment se terminera cette histoire si compliquée ?