Encyclopédie vampirique

Erzsébet [Élizabeth] Bàthory (1560 —1614) appartient à la nuit, toute, et au mystère. Une double nuit l'enveloppe comme une épaisse chape : celle de l'Histoire et celle des Lettres.

Jacques Finné signé la préface au très attendu 100 films cultes des vampires d'Alain Pozzuoli. Le traducteur et spécialiste de la littérature fantastique examine les liens entre littérature et cinéma... aux dents longues

Après notre récente interview avec Ray Garton, Jacques Finné propose un article de fond sur la place du sexe dans les textes vampiriques de l'auteur.

Entre 2012 et 2014, la production littéraire francophone consacrée aux vampires est également assez dense, même si elle tend à se ralentir à partir de là. Focus sur son évolution sur les 5 dernières années.

2008 à 2011 : 3 années qui voient l'avènement de petites maisons d'édition axées sur les littératures de l'imaginaire. Des structures qui ouvrent leurs portes à une nouvelle génération d'auteurs influencés par les publications anglo-saxonnes déjà traduites en France.

Si nous avons consacré une série d'articles au vampire littéraire post-Anne Rice, il nous semblait important de nous pencher en détail sur le cas de l'édition francophone, quelque peu différent de son équivalent anglo-saxon.

Après Anne Rice et la prise de pouvoir de l'Urban Fantasy, vient le temps de la bit-lit. Véritable genre des littératures de l'imaginaire ou argument marketing s'étant imposé dans le langage courant ?

L'Urban Fantasy, qui arrive au milieu des années 80 dans la sphère littéraire, va à son tour croiser la route des vampires, et donner matière à poursuivre la révolution initiée par Anne Rice avec Entretien avec un Vampire.

L'origine du vampire en littérature remonte au XIXe siècle, mais il va falloir attendre la fin du XXe siècle pour qu'il connaisse une évolution marquée. Analyse de la tendance depuis le milieu des années 70, marquée par le Entretien avec un vampire d'Anne Rice.

A partir des années 50, le thème du vampire se frotte à d'autres genres de l'imaginaire, notamment la science-fiction. Mais le classicisme, rehaussé par la couleur, reviendra en force avec Hammer Films.

Neil Jordan livre, à travers Byzantium, une complainte à la fois poétique et rude sur le mythe du vampire, mêlant habilement une dualité à la fois temporelle, symbolique et maternelle. Analyse en détail des tenants et aboutissants de l'oeuvre.

Monstre sacré de la pop-culture, le vampire doit en partie son statut d'icône à la représentation que le 7e art fit de lui. Une représentation qui ne cessa d'évoluer, au gré des goûts du public comme de l'actualité économique, politique et sociale.

Morse, un conte fantastique empli de poésie, impose une figure romantique du vampire, où l’amour et l’inconcevable composent une extraordinaire attraction entre deux êtres, fortement ancrée dans des représentations trompeuses.

Bref aperçu des différentes figures vampiriques dans les œuvres de John Ronald Reuer Tolkien et leurs déclinaisons. A commencer par les créatures qui flirtent avec le mythe du vampire à travers Le seigneur des anneaux.

Dernière née parmi les créatures vampiriques, le chupacabra n'a en effet commencé à défrayer la chronique qu'à partir des années 90, principalement en Amérique du Sud. Présentation d'une créature sanguinivore dont le nom signifie "suceur de chèvre".

Alors même que les occurrences de l'expression "young adult" se multiplient sur la toile, on peut s'interroger à propos de l'origine - à consonance anglophone - et du cadre de l'utilisation du terme pour une catégorie particulière de livres.

Le vocable bit-lit fait son apparition soudaine dans le monde de la fantasy dentue il y a quelques années. Mais qu'est-ce que ce concept, vaguement marque, vaguement genre littéraire et d'où vient-il ?

On parle de « vampire », mais quelle est l’origine de ce mot ? De nombreux ouvrages et sites répondent à cette question. Mais la malhonnêteté intellectuelle incite souvent à omettre de citer ses sources voire les arranger à sa convenance ou tout simplement, il arrive que certains se trompent en les recopiant/pillant. En outre, la crédulité excessive d’autres engendre une absence totale de vérification des sources. De fait, on s’y perd parfois, d’où l’article présent qui se fonde sur une lecture de nombreux ouvrages afin de reconstituer (au mieux) un tout cohérent.

Ma lecture récente de la série Volunteer de Benoît Springer et Marion Sevestre m'offre l'occasion de revenir sur un être qui a une place à part dans les histoires de vampire : Le dhampire ou vampiritch, mi-homme, mi-vampire.

Un simple calcul mathématique tendrait à prouver que ces personnages très populaires ne peuvent exister. Explication de la théorie du Pr Costas Efthimiou.