Suite à une demande particulière d’Adrien, c’est-à-dire partir en Roumanie, nous partons le 22 août de Lyon pour prendre l’avion à St Exupéry après quelques heures de sommeil. Voici le cours programme de cette matinée :
– Levé 6h00
– Départ de Jean Jaurès à 6h35
– Arrivée à la Part-Dieu 7h10
– Arrivée à St Exupéry 7h48
Nous nous enregistrons, observons qu’à l’embarquement pas mal de Roumains partent de France et ce qui nous laisse augurer le meilleur : de belles roumaines !
Le voyage en avion se passe tranquillement autour du jeu de cartes CITADELLE (non, je ne fais pas de pub…) et d’un sandwich de la compagnie aérienne BLUE AIR. Nous arrivons donc à 12h12. Un bus des plus « cheap » nous emmène sur 100m à l’aéroport où l’on reprend nos bagages.
Puis… c’est le début de la débandade : nous expérimentons le roumain avec du français, de l’anglais, de l’espagnol et des rudiments de cette langue étrange.
Nous allons changer nos devises européennes face à un guichet de l’aéroport où une pulpeuse roumaine nous fait un change au taux des moins favorables.
Après avoir essuyé de multiples demandes genre harcèlement de taximen, nous prenons le bus pour la gare du Nord de Bucuresti. Adrien et moi pensons que nous ne tiendrons pas durant le trajet devant tant de beauté. Entendez par là que les femmes ne nous laissent pas de glace.
Arrivés à la gare du Nord, première déconvenue : de gentes demoiselles fort avenantes nous signalent qu’il n’y a pas de train en direction de Snagov, notre première étape. Groooovy. Au guichet, idem. C’est là que nous acceptons de prendre un taxi qui nous parle d’un camping au bord d’un lac près de notre étape et de Ron (Whisley ?). Nous haussons les épaules et acceptons de monter. Le trajet nous en apprend sur les roumains qui connaissent la France, Lyon et, l’OL. Misère… Au camping discussion animée sur le paiement : j’hurle que c’est trop cher, on ne se laisse pas faire pour se rendre compte plus tard que nous avions limité la casse et que l’on s’était conduits en français radins de base. On pensait s’être fait avoir et finalement se fut l’inverse ! C’était la faute à Ron.
Nous nous installons ensuite, demandons combien de temps pour aller à Snagov à pinces d’une part et voir le tombeau de Vlad Tepes d’autre part qui se situe sur une île. Très long pour l’un, trop long pour l’autre. Nous partons alors en reconnaissance et tombons sur un autre camping, type base nautique où l’on nous propose d’aller au monastère où se situe le tombeau gratuitement ! Nous repartons au camping et je me rends compte de l’étendue du manque d’hygiène du coin par les sanitaires… sans douche, eau courante. Bref, la panacée pour notre premier jour ! Ah, oui, il faut noter aussi que nous sommes à bord d’un lac dont des moustiques comac ont établi leur camp de base.