Voyage en Roumanie, à la recherche des vampires

La Roumanie. Un pays encore si sauvage à l'époque de Bram Stoker que cela le décida à y fixer une partie de l'action de son oeuvre. Entre mythe et légende, Snagov, Sighisoara, Poienari, Bran, autant de lieux qu'il me fallait absolument voir de moi-même pour m'imprégner du mystère qui en émane. Parcourir les forêts transylvaniennes à la poursuite d'une figure historique devenue aujourd'hui légende. J'ai par ailleurs embarqué avec moi Benoît, un vieil ami de fac avide de découvrir d'autres horizons. Au fil de notre périple, nous avons consigné notre récit. Voici ma vision de notre première journée.

Après des débuts difficiles en terre roumaine, ce premier jour va être pour nous l'occasion de fouler de nos pieds l'île de Snagov, où Vlad Tepes aurait été enterré. Un endroit mythique pour tout amateur de vampirisme qui se respecte, et un lieu incontournable de notre parcours malgré les difficultés pour y accéder.

Après Snagov, nous sommes arrivés à Sinaia, à l'orée d'une immense forêt. La visite de la ville et les habituelles galères logistiques nous ayant occupé une bonne partie du 23/08, nous nous apprêtons à pénétrer plus profondément au coeur de pays par-delà la forêt, la Transylvanie.

Après Brasov, notre périple nous conduit un peu plus en avant dans les terres de Transylvanie, vers l'un des principaux lieux de tourisme liés (même si très maigrement) à l'histoire de Vlad Tepes : le château de Bran. Maigrement, car le dit Vlad Tepes n'y séjourna au mieux que quelque jours au cours de sa vie. Le commerce et le tourisme ont donc fait le reste, et le château est devenu un passage obligé pour les touristes. Qu'importe, c'est une étape incontournable sur notre route !

Bran ajouté à notre tableau de chasse, notre prochaine destination nous conduit à Curte de Arges, une très vieille ville de Roumanie. Cette étape à été choisie pour deux choses : la présence d'un potentiel contact dans les environs, et surtout la proximité de Poïenari, le véritable château de Vlad Tsepes. Ce que nous ne savons pas encore, c'est que nous ne sommes pas au bout de nos peines...

Après nos déboires téléphonqiues de la veille, cette journée allait être celle du cruel dilemne : continuer notre route, où tenter d'atteindre les ruines de Poïenari, l'un des incontournables de notre périple roumain. Et vu le choix que nous avons fait au final, nous ne sommes pas prêt de le regretter.

Sur un coup de tête, nous avons décidé la veille de planter notre tente dans les ruines du château de Poïenari, l'imprenable forteresse de Vlad Tsepes, nettement moins touristique que Bran. Le retour à la civilisation alait s'avérer nettement plus compliqué que prévu, et notre voyage retardé d'une journée.

Après une journée reposante à Curtea de Arges, nous voilà donc parti pour Sibiu, avant dernière étape de notre périple roumain. Une ville qui va nous permettre de découvrir plus en avant le folklore et les coutumes roumaines, via un ecomusée des plus complets.

Après Sibiu, notre périple nous conduit à Sigishoara, l'un des plus vieilles villes de Roumanie et accessoirement celle qui vit naître Vlad Tsepes, connu depuis sous le nom de Dracula. Une sorte de retour aux sources donc.

Après notre rencontre imprévue avec un couple de français en villégiature à Sigishoara, nous avons décidé d'accepter leur invitation et de passer la journée avec eux. Destination : le pays des citadelles saxonnes, vestiges de l'implantation allemande de Transylvanie.

Après la visite du pays des citadelles saxonnes, voici venu l'heure de la dernière journée en Roumanie. Cette journée, nous avons choisis de la passer à Sigishoara, terre natale de Vlad Tsepes. Depuis deux jours que nous sommes arrivés ici, nous n'avons en effet pas encore eu le temps d'explorer cette superbe vilel nichée au pied d'une colline. Puis viendra l'heure du retour à Bucarest. Déjà la fin, quel dommage.

Cela fait un peu plus d'un an que nous sommes revenus de notre périple en terre roumaine, voyage entamé en ayant à l'esprit de s'imprégner des lieux qui inspirèrent Bram Stoker pour son Dracula. Mi-pélerinage sur les lieux où évolua Vlad Tsepes il y a plusieurs siècles, mi-aventure humaine dans un pays dont on ne connaissait pas même la langue. Petit bilan de ces quelques dix jours passés à parcourir les routes, de Bucarest à Sigishoara.

Suite à une demande particulière d’Adrien, c’est-à-dire partir en Roumanie, nous partons le 22 août de Lyon pour prendre l’avion à St Exupéry après quelques heures de sommeil. Résumé de cette première journée.

Deuxième journée de notre périple en Roumanie, vue par Nightwolf. Une journée riche en péripéties de toutes sortes, entre l'accès à l'île de Snagov ou le trajet Snagov-Sinaïa. Un des grands moments d'aventure de notre voyage, notamment car il s'agit de notre première réelle confrontation avec les us et coutumes roumaines.

Après une nuit courte dans notre folklorique cazare, notre prochaine étape est censé nous conduire à Brasov, l'une des plus anciennes villes de Roumanie, aux portes de la transylvanie...

La prochaine étape de notre périple transylvain nous conduit à Bran, célèbre place fortifiée autour de laquelle se concentre une énorme partie du tourisme draculesque roumain (sic). Après Snagov, c'est le deuxième haut-lieu de notre voyage.

La folie touristique de Bran derrière nous, c'est vers Curtea de Arges que nous prenons cette fois la route. Deux choses nous motivent à faire de cette ville notre prochaine halte : la présence de la citadelle de Poienari à quelques encablures de là, et un point de chute chez l'habitant géré via une amie française. Mais comme de bien entendu, les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme prévu...